mardi 31 janvier 2012

SALTA

26 heures de bus pour traverser toute l’Argentine d’est en ouest, et nous voila à Salta !



Salta est la capitale de la région du même nom. C’est une grande ville (500.000 hab.) mais l’atmosphère est très différente des autres villes que nous avons traversées jusqu’à présent. En effet, malgré sa taille, Salta dégage un air de province. Les rues sont agréablement jonchées d’espaces verts, les bâtiments ne sont pas très hauts et la circulation plutôt calme.
De nombreuses traces de la colonisation sont encore présentes (hôtel de ville, églises). Une visite du musée de haute montagne nous donne un premier aperçu de la civilisation inca et de ses rites, notamment sur les sacrifices humains et la momification par congélation. 3 momies d’enfants ont été retrouvées dans la région.


 
 
 

Aussi, nous retrouvons afin des marchés ambulants ou traditionnels avec les fruits de saison…. Vive l’été !


Bref, très bonne surprise, d’autant que nous rencontrons à l’auberge Jonathan et Damian, 2 argentins, avec qui nous sympathisons (première réelle conversation en espagnol de 4 heures, SVP !) autour d’un verre de Fernet coca (boisson préférée des argentins, après le Maté évidemment).


Nous sympathisons tellement que nous décidons de voyager quelques jours en leur compagnie vers la  région de Jujuy et la Bolivie.

mercredi 25 janvier 2012

IGUAZUBIDA

1.Gualeguachu.

Après « seulement 4h » de trajet, nous arrivons dans le petit village de Gualeguachu. Ce village, bordé par le rio Uruguay (frontière naturelle avec l’Uruguay), est célèbre dans tout l’Argentine pour son carnaval. En effet, les we de janvier et février, le village fait « le plein » de visiteurs.
Nous arrivons sous une chaleur étouffante. L’auberge dans laquelle nous posons nos sacs subi malheureusement une panne d’électricité….La sieste a été dure sans ventilateur !
A chaleur d’été, orage d’été ! Le problème c’est que le carnaval n’a pas lieu si « il y a la moindre goutte de pluie » à l’ouverture. Commence alors l’attente « y aura, y aura pas » !
Finalement l’orage s’arrête et le carnaval a lieu. Il s’agit d’une piste de 300m bordée de tribunes (quasi-remplies) sur laquelle défilent (et s’affrontent) 3 équipes composées de danseuses (et quelques danseurs), chars, musiciens.
La première équipe passée, la pluie recommence. Le carnaval ne s’arrête pas mais le passage des 2 équipes suivantes a été accéléré, et nous terminons trempés. Ce fut un joli moment, très pailleté et rythmé (comme on peut s’imaginer un carnaval latino), mais les plumes n’étaient pas de sortie.



Nous prenons le bus le lendemain, après 6h d’attente à la gare routière (sans internet pas d’info sur les horaires… dur), pour Puerto Iguazu.

2.Iguazu.

16 h de bus plus tard… 
Il fait toujours aussi chaud mais l’auberge a une piscine ! Trop bien !
Nous profitons de la fin d’après-midi pour faire une petite ballade vers le « triangle d’or » local. 


 De gauche au centre. Paraguay, Brazil, Argentina

En effet, le Rio Parana et le Rio Iguazu forment les frontières naturelles entre le Paraguay, l’Argentine et le Brésil. Pluie sur le retour….

6h30 le lendemain, ciel bleu, nous sommes fin prêts pour aller voir les chutes d’eau les « plus belles du monde » !
Classées depuis 1984 au Patrimoine mondial de l'Unesco, les chutes d’Iguazu ("grande eau, grande rivière" dans l'étymologie tupi-guarani) sont constituées d'une juxtaposition de 275 cascades sur un front de 2,5 km et leur formation géologique date d'environ 150 millions d'années. 

On raconte que les indiens Caigangues, habitants des rives de la rivière Iguaçu, croyaient que le monde était gouverné par M'Boy, un dieu qui avait la forme de serpent, fils de Tupã. Igobi, le cacique de la tribu, avait une fille se prénommant Naipi, tellement belle que les eaux de la rivière s'arrêtaient quand la jeune fille s'y regardait. Grâce à sa beauté, Naipi était consacrée au dieu M'Boy et ne vivait que pour son culte. Il y avait, toutefois, parmi les Caigangues, un jeune guerrier appelé Tarobá qui tomba amoureux de Naipi.
Le jour de la fête de consécration de la belle indienne, pendant que le cacique et le pajé buvaient le cauim (boisson à base de maïs fermenté) et que les guerriers dansaient, Tarobá en profite pour s'enfuir avec la belle Naipi dans un canot, par la rivière, tiré par le courant. Quand M'Boy se rend compte de la fuite de Naipi et de Tarobá, il devient furieux. Il pénétre alors dans les entrailles de la terre et en se tordant le corps, il produit une énorme fente... et se forme une gigantesque chute.
Enveloppés par les eaux, le canot et les fugitifs tombent d'une grande hauteur et disparaissent pour toujours. La légende dit que Naipi a été transformée en l'une des roches centrales des chutes, perpétuellement, fustigée par les eaux troubles.
Tarobá a été transformé en un palmier situé au bord d'un abîme, penché sur la gorge de la rivière. Au-dessous de ce palmier se trouve l'entrée d'une grotte sous la Gorge du Diable où un monstre vindicatif surveille éternellement les deux victimes...

Malgré notre réveil matinal, nous sommes surpris par le nombre impressionnant de bus déjà présents. Il parait que le parc accueille prés de 8000 pers/jour ! On se croirait chez Mickey, nous qui aimons les espaces vierges…
Cependant, puisque les gens ont tendance à privilégier le train plutôt que la marche, nous avons le droit à une heure de balade dans la jungle, seuls ou parfois en compagnie d’animaux.



Et heureusement, car quelques photos plus tard, nous voila de nouveaux rattrapés par la pluie et l’orage. C’est dommage, trempés nous terminons le site en visite « éclair ».





Allez on vous laisse, 3 ans aujourd’hui, ça se fête !

samedi 21 janvier 2012

BUENOS AIRES

Après nos 16 heures de bus réglementaires, nous arrivons enfin dans la capitale fédérale du tango.
Buenos Aires semble démesurément grand. Des centaines de bus circulent dans ses rues (dont l'une détient le record d'être l'avenue la plus "large" du monde), et ses quartiers indénombrables.



 Nous trouvons un hébergement dans celui de San Telmo, quartier historique des antiquaires.


Aprés une pause déjeuner "copieuse", je dois malheureusement  rentrer à l'hôtel pour ma première contrainte intestinale du voyage (deux jours sans énergie). Cam en profite, elle, pour aller faire du ....shopping!

  Remis sur pied, nous partons à la découverte des rues de Buenos.



 



Coup de coeur pour le quartier de la Boca, où le Tango est à tous les coins de rues (enfin des 2 rues qui composent ce coin touristique)





De fil en aiguille, nous sommes amenés à faire nos premiers pas de tango sur scène et devant public...
Pas si facile le tango!




Mais la flamme est allumée!

Nous prendrons le lendemain, un cours de danse, à la milonga "catedral" (super info Pauline, merci) afin de sublimer nos prochaines représentations...
Les pieds de Cam s'en souviendront... Mais les bases sont posées!

Nous visitons également le "fameux" cimetière de Recoleta, où sont enterrées les plus grandes personnalités argentines (la tombe la plus visitée étant celle d'Eva Peron,  la seconde épouse du président Juan Perón,  devenue un mythe et une icône de l'Argentine du XXe siècle pour ses actions populaires) et surtout celles des "Daltons"(...)!


Trêve de plaisanteries, un dernier plat typique de "Mexico Aires" (guacamole y tacos de carne con queso) et puis s'en vont!

Ciao

mercredi 18 janvier 2012

MENDOZA

Mendoza a été fondée en 1561 par Pedro del Castillo. C'est ici que José de San Martín (général argentin, héros des indépendances sud-américaines) met sur pied l'armée qui lui permettra de conquérir l'indépendance du Chili, entre 1817 et 1818.

En 1861, un terrible tremblement de terre détruit la ville et tue plus de 10 000 personnes. La cité sera rebâtie sur un site différent à quelque distance du lieu originel.
Mendoza est aujourd’hui une ville paisible, ombragée par des milliers de platanes (et heureusement car la température est montée jusqu'à 38°), où il fait bon de flâner, de se poser dans un parc ou dans un des nombreux cafés sur la rue piétonne centrale.






Jésus,Jésus revient parmi les siens!

L'activité économique de la ville est liée à l'industrie agro-alimentaire et spécialement à celle de la fabrication de vins. Mendoza compte en effet, quelques 800 bodegas, de tailles variées.
Il ne nous a pas fallu longtemps pour partir à la découverte de ces vins « réputés internationalement ».
Nous prenons une excursion avec au programme, 2 bodegas et une fabrique d’huile d’olive.

 

Le vin de la première bodega, dite familiale, était au mieux « du vin de table », celui de la deuxième, beaucoup mieux (nous achetons ici notre première bouteille de vin du voyage). Gros coup de cœur sur la dégustation de la fabrique d’huile d’olive (la visite était inutile, la production était arrêtée et semblait l’être depuis un moment…) avec ses toast d’huile d'olive et de tapenade (trop bon, là aussi on s’octroie un petit plaisir en achetant un échantillon)

Vous sentez l’apéro se profiler ?
Cam a été "artistiquement" inspirée....

 Plaisir culinaire du 7e ciel

15/01/12 : voila pile poil 5 mois que nous sommes partis (que cela passe vite !).
On décide de fêter ça à cheval !

 
Curtit,ancien militaire!



Promenade de 2h conclue par de petits galops (et un bleu au genou pour Cam). Aprés cela, il fallait bien un asado (plat local équivalent de notre barbecue, mais « chut » ne dites jamais ça à un argentin...).

Allez un petit bife de chorizo et en route pour Buenos Aires !

samedi 14 janvier 2012

BARILOCHE


Et un pays de plus !

Nous avons quitté le Chili pour l’Argentine et sa station de sport d’hiver, Bariloche !
Première impression : les argentins « chochotent »… Ils placent des « ch » partout ! A la place de leur « ll » ou encore du  « y ». C’est une question d’habitude.

Nous arrivons vers 21 heures et ce qui nous semblait ne pas être nécessaire, c’est avéré l’être : il fallait réserver ! Et oui, nous sommes en pleine saison, au début des vacances d’été argentines et beaucoup de gens viennent s’aérer dans cette ville au cœur de la Patagonie. Du coup, les quelques auberges que nous essayons, nous annoncent complet à chaque fois ou alors « mañana ». Nous avons finalement trouvé un petit hôtel sans prétention où les hôtes semblent « un peu bêta » mais s’avèrent « très gentils ».

Etant en montagne, et bien, randonnées dans le parc national sont au programme !
Mais le temps ne nous le permet pas le premier jour (vent et pluie), du coup visite de la ville.

 

Bariloche pourrait ressembler à Megève, mais au bord d’un immense lac. La ville est remplie de magasins de vêtements de sports d’hiver, de chocolateries et de restos (on trouve même de la fondue). L’ambiance y est plutôt calme. Nous en profitons pour enfin manger de vraies empanadas, sorte de petites calzones pour les profanes (rien avoir avec celles du chili, celles-ci se mangent sans faim !)


Le soleil de retour, nous partons  « caminando » à la découverte des différents points de vue de la région. 3 au total offrant chacun un angle différent sur les Andes, les lacs et le parc !





Le CAMPANARIO est classé par le National géographique comme l’une des 10 plus belles vues du monde (selon les dires de Clément). Ok on lui fait confiance et on va voir… A noter, que pour la première fois du voyage, nous crapahutons sans guide de voyage. Il est vrai que la vue n’est pas mal ! Top 3 du p’déj !




Nous visitons également la maison d’Otto Mieling, pionner de la Patagonie (allemand, arrivé dès 1929, et il faut voir les équipements de l’époque). 


Chouffe la ma-chette, sur le trottoir d"en face...ca y est c'est elle......( dédicace aux fans et surtout à Klem)

Quelques empanadas se passent et nous décidons finalement d’aller plus loin que prévu dans la découverte de l’Argentine, même si les transports coûtent affreusement chers (tu as raison Popo, l’Argentine n’est plus celle d’il y a 4ans) et sont atrocement longs (18h pour rejoindre Mendoza)

Nous (et nos pieds! ah Nanou encore un matin où tu vas avoir le sourire:)) arrivons à Mendoza et retrouvons la bonne chaleur estivale d'un bon 35° (à l'ombre!!).