samedi 7 janvier 2012

L'ILE DE CHILOE

Longue de 180 kms, l'Isla Grande de Chiloe est la deuxième île du continent par ses dimensions après la Terre de Feu. L’île est couverte de collines verdoyantes et de vaches, ce qui lui vaut une comparaison « osée » avec le bocage normand.




En effet, même si le paysage pourrait nous y faire penser, la température nous ramène tout de suite à la réalité… (une moyenne de 35°).

Nous nous arrêtons à Castro, capitale de l’île.


 

Cette ville ne casse pas trois pattes à un canard, si ce n’est pour ses palafitos (maisons sur pilotis au dessus de la mer, dont le côté rue ne laisse rien présager) où le ceviche se laisse déguster (sorte de tartare de poisson au citron).

  
Castro présente surtout l’intérêt d’être un point central, pour découvrir les archipels de l’île.

Après une courte traversée en ferry, nous voilà sur l’île Quinchao, au milieu d’un patchwork de pâturages et de hameaux.
 

  

 

Après une courte visite de la bourgade Achao (« Atcha…ô »), direction Curaco de Velez, réputée pour ses huitres. Cam, Cyrielle et Clem saute dans un bus. Pour ma part, je fais l’impasse sur le déjeuner et j’en profite pour revenir à pied jusqu’à Curaco. 

 

10 km de marche en tong en 1heure, résultat : 2 grosses ampoules et un coup de soleil. Pour les 3 autres, c’est une autre histoire : pas d’huitres, ni de crustacés…

Bien moins touristique que Castro, Chonchi est un petit port de pêche où l’on s’arrête pour déguster du poisson et voir sa fierté, l’Iglesia Son Carlos de Borroneo. 

 

Pour info, Chiloe possède 150 églises, dont 16 figurent au patrimoine mondial de l’Unesco.

En bon touristes culinaires, nous déjeunons à la Quila où nous découvrons les plaisirs du mousse à l’ail 
(à venir tester à la maison à notre retour !).
Puis direction Huillinco pour se rafraîchir dans le lac et faire du kayak. Nous rencontrons de jeunes chiliens en vacances qui nous prêtent gentiment leur matos (à l’origine nous sommes rentrés pensant qu’on pouvait louer des kayaks, alors qu’ils étaient tout simplement chez eux…).

 

Après une courte sortie (15mn auront suffit aux tabolnos, sorte de taons, pour nous décourager) nous finissons l’après-midi avec Pepe, Paolo, Diego et compagnie autour de quelques bières et de verres de Chicha, un cidre maison (on en vraiment en Normandie !).

 
Résultat : journée farniente et gueule de bois le lendemain (surtout pour Clem).

Allez, il est temps de reprendre la route, on quitte le Chili, ses cazuelas, son pisco sour, ses empanadas (miam à la rhubarbe) et l'incontournable "curanto" (spécialité locale à base de moules,de saucisse, de larc, de poulet et de semoules... dédicace à JS), pour son voisin andin l’Argentine. Tchao Clem et Cyrielle, tchao chilinos.