PHNOM PENH

Au XVe siècle, le nom officiel de la ville était un vrai poème " Capitale des Quatre bras, heureuse maitresse du Cambodge, nouvelle Indraprashtha, noble fortunée et frontière du royaume"...
Phnom Penh, qui commence à ressembler à une capitale à partir de 1863 avec le protectorat imposé par la France, sera, par le futur, considérée comme "la perle de l'Asie du Sud-Est".
Fleurissante grâce au commerce jusqu'en 1975, Phnom Penh sera pendant les tragiques années des " khmers rouges", une ville exsangue, une ville fantôme (2,5 M d'habitants furent déportés!), une ville livrée à la végétation!
Ce n'est que depuis la fin des derniers maquis khmers rouges (1998), que l'espoir d'une paix durable anime toute la population.
C'est donc dans cette ville chargée d'histoire que nous posons nos sacs !
Après avoir trouvé une charmante GH, nous partons sans plus attendre à la découverte de ce "petit paris asiatique".

 

 

La ville est immense, grouillante de personnes cosmopolites, la circulation  incroyable.... bref une ville d'Asie comme on peut les rêver, on adore!
Et nous avons mangé de la "vraie viande"... Ce veau était si bon que nous avons mangé dans le même restaurant tous les soirs de notre séjour!

 

Nous décidons de louer une moto pour découvrir la ville et ses environs.

Impression énorme quand à la circulation! Tout le monde se double dans tous les sens (bien sûr le petit coup de klaxon réglementaire afin d'avertir le véhicule devant ou les répétitifs pour lui dire de se serrer, et là, il vaut mieux ne pas être sourd!!) et les panneaux de signalisation inexistants. Nous nous sommes fait arrêter par la police (pour une raison qui m'échappe toujours!) et nous avons du nous délester de 2$ pour "retrouver notre liberté"..

Nous avons également visiter "Kho Dach" ou l'ile de la soie, qui pour notre plus grand bonheur était préserver de toute forme de tourisme (excepté le bateau croisière qui s’arrête à "quai" pour que les touristes achètent les produits locaux artisanaux (soie et coton).
Sur le chemin, nous rencontrons Kim, 15 ans, qui nous invite chez elle. Camille apprend alors le métier de tisserand et nous devenons pendant l'espace de 2 heures profs de français (car Kim apprend le français le week-end et souhaite appronfondir ces connaissances).

Nous quittons Phnom Penh après une soirée disco, pour le sud du Cambodge...
Kep et "l'ile du lapin" !